Si vous avez déjà un emploi et souhaitez un complément de revenus, le régime auto-entrepreneur ou micro-entrepreneur est le mieux indiqué pour vous. Ce régime simplifié vous permet de conserver les avantages de votre emploi actuel et de lancer une activité génératrice de revenus. Découvrez le cumul d’emploi avec le statut d’auto-entrepreneur.
Auto-entrepreneurs et salarié : un double défi
Certaines activités et professions ne font pas partie de la double casquette : salarié et auto-entrepreneur. Les professions libérales réglementées évoluant dans le secteur médical, comptable (commissaire aux comptes) et judiciaire (avocat) ou quelques activités agricoles ne peuvent entrer dans le régime auto-entrepreneur. Les fonctionnaires peuvent intégrer le régime d’auto-entrepreneur sous certaines conditions, comme l’aval de leur supérieur hiérarchique et la durée de leurs activités sont limités (3 ans).
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Les auto-entrepreneurs peuvent être salariés et exercer différentes activités professionnels comme artisans, commercial ou encore libéral, quelle que soit la nature de son contrat (CDI, CDD, intérim …). Cela constitue un avantage du régime d’auto-entrepreneur, qui permet aux bénéficiaires de disposer de différentes sources de revenus. Gérer deux rôles en même temps peut être excitant et permet de faire face à des responsabilités différentes. Mais aussi le cumul d’emploi peut être complexe. L’auto-entrepreneur a besoin d’excellentes compétences en gestion du temps, afin de bien accomplir ses obligations de salarié et de réussir en tant qu’entrepreneur.
Les exigences du cumul d’emploi
En cas de cumul du statut d’auto-entrepreneur et de salarié, un certain nombre de contraintes doivent être pris en compte au préalable. La loyauté de l’employé envers sa hiérarchie et son employeur est de rigueur et se prolonge même après la rupture du contrat. Le salarié ne doit pas négliger son emploi au profit de son activité d’auto-entrepreneur, ni se servir du matériel de l’entreprise pour travailler pour son compte. Il ne doit dénigrer son pas employeur ou salir la réputation de l’entreprise dans laquelle il est salarié. Il a l’obligation d’informer son employeur à propos de son activité secondaire, surtout celle-ci évolue dans le domaine professionnel.
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Le non-respect de ces obligations peut entraîner des conséquences importantes pour le salarié, telles que le licenciement du salarié. Il est également interdit aux anciens employés de mener une concurrence déloyale, de détourner les clients ou de révéler des informations confidentielles de leurs anciennes entreprises. La sanction découlant des entraves de cette interdiction peut aller jusqu’au paiement de dommages ou pire l’interdiction d’exercer votre activité. Dans les contrats de travail, l’employeur peut inclure des clauses de non-concurrence et des restrictions, qui peuvent empêcher le salarié d’exercer une activité secondaire.