Si vous êtes bilingue ou sortez fraîchement d’études de traduction, se mettre à son compte en tant que traducteur indépendant est une excellente idée. L’autoentreprise offre une structure flexible et peu coûteuse permettant de développer vos premiers contrats et de vous dégager une rémunération, directement vers votre compte personnel. Pour toutes ces raisons, la plupart des traducteurs indépendants possèdent leur autoentreprise. Dans cet article, nous vous dévoilons quelques conseils pour créer une activité de traducteur rentable avec une autoentreprise.
Plan de l'article
Création de son auto-entreprise de traduction
La première formalité, et non des moindres, consiste à créer son auto entreprise. En seulement quelques clics, il est désormais possible de créer son entreprise en ligne. Pour cela, il vous suffit de vous rendre sur le site mon-autoentreprise appartenant à l’Urssaf. Vous n’aurez qu’à compléter un questionnaire en renseignant les informations sur votre état civil, votre numéro de sécurité sociale et le tour est joué ! En joignant votre carte d’identité, vous lancerez la procédure d’immatriculation de votre autoentreprise. Cette procédure est totalement gratuite, ce qui est plutôt confortable.
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En seulement quelques jours, vous recevrez un certificat d’immatriculation au répertoire SIREN, actant le lancement officiel de votre autoentreprise. En France, il est très facile de créer son autoentreprise, sans même s’y connaître en administratif ou en droit des affaires. Ainsi, n’importe quelle personne peut créer son auto-entreprise très rapidement et commencer à commercialiser ses services.
Si vous souhaitez facturer à contrat à un client en urgence, vous pouvez très bien lui envoyer un devis ou une facture avec la mention « entreprise en cours de formation ». Et ensuite virer le montant du contrat énuméré sur le compte de votre auto-entreprise. Dès que votre autoentreprise est créée, il faudra alors créer un compte en banque dédié afin de pouvoir recevoir vos premiers paiements et payer vos charges sociales. Avoir un compte dédié pour son autoentreprise est aujourd’hui obligatoire.
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Trouver ses premiers contrats
Une fois votre entreprise créée, il faudra désormais trouver ses clients ! Comme de nombreux traducteurs, il est toujours difficile d’obtenir ses premiers contrats. Le monde de la traduction est un univers très concurrentiel et malheureusement peu réglementé.
La première étape, souvent suivie par tout bon traducteur, est de démarcher les agences de traduction en proposant vos services. Soyez le plus attractif possible, tant dans votre CV que dans votre politique tarifaire. Si les réponses sont assez rares, vous pourrez tout de même trouver une société de traduction intéressée par votre profil. Celle-ci pourra vous contacter en cas de besoin.
Pour améliorer le nombre de contrats, il est conseillé de se spécialiser dans un secteur d’activité. En se spécialisant dans un domaine précis, vous montrerez au client que vous bénéficiez d’une véritable expertise dans un domaine. La plupart des agences ou entreprises n’aiment pas les traducteurs « couteau-suisse » et préfèrent un traducteur spécialisé. Traduction juridique, traduction médicale, traduction automobile… les spécialités sont nombreuses. Si vous ne savez pas dans quel domaine vous lancez, partez à la découverte de ces différents univers. Vous avez également la possibilité de vous former.
Les prestataires pour votre auto-entreprise
Lorsque vous rentrez vos premiers contrats sur votre compte bancaire, il faudra penser à déclarer votre chiffre d’affaires. Toujours sur le site autoentrepreneur de l’Urssaf, vous n’avez qu’à déclarer le montant encaissé chaque mois ou chaque trimestre et vous serez prélevé de vos charges sociales. Le fonctionnement d’une telle entreprise est en réalité très facile.
Pour payer moins de charge, si vous êtes concerné, vous pouvez prétendre à l’ACCRE. L’ACCRE est une aide pour les jeunes entrepreneurs. Elle vous exempt de cotisations sociales la première année et vous permet de payer moins de charges jusqu’à cinq ans après le démarrage de votre activité. Il faudra cependant répondre à certains critères pour y prétendre.
Outre les charges sociales, les charges qui vous incombent sont les frais bancaires ainsi que le montant de votre assurance protection civile, vivement conseillée.
Pour conclure
Devenir traducteur sous le statut de l’autoentreprise est un défi très excitant. Très simple de fonctionnement, il vous sera facile de gérer votre autoentreprise et de vous concentrer pleinement sur le développement de vos activités. Si elle est très simple en gestion, il faudra cependant penser à déclarer son chiffre d’affaires et à être assuré afin de vous protéger de tout litige. Vous pourrez alors profiter pleinement de ce statut d’entrepreneur qui vous permet de travailler depuis n’importe où dans le monde !