Les caractéristiques d’une demande de test de paternité en vigueur

Le test paternité concerne une analyse effectuée auprès d’un laboratoire agréé. Il permet d’obtenir un résultat fiable, et ne peut s’effectuer sans motif légitime. Certaines démarches sont à effectuer dans le cadre d’une procédure judiciaire. La demande du test de paternité nécessite également des obligations et des droits.

La légalité lors de la demande du test de paternité

Le test paternité rassemble en priorité les parents et leur enfant, mais surtout le sujet père-enfant en question. Une demande de paternité suit donc quelques règles pour établir une assurance sur la filiation naturelle.

A lire aussi : Comment agrandir son espace de stockage avec des tentes nomades ?

Connaître les différents types de test paternité

Le test paternité peut se faire par plusieurs moyens, selon les circonstances. Il est donc important de tout savoir ici : les types de prélèvement et connaître en même temps la situation à laquelle le demandeur fait face.

Le test de paternité standard concerne le prélèvement d’échantillon aux personnes concernées. Le test de paternité non standard nécessite l’usage d’un échantillon prélevé à partir des objets personnels de la personne impliquée. Quant au test de paternité post-mortem, il implique un prélèvement effectué après la mort du père prétendu. Il est à noter que ces différents types de test de paternité permettent de connaître l’existence ou non d’un lien de parenté entre l’enfant et le père. Toutefois, l’expertise génétique peut s’impliquer dans cette procédure. Pour ce faire, les tests ADN de sang, de salive, ou d’empreintes, s’avèrent nécessaires. Or, la personne faisant l’objet d’une demande doit également effectuer des recherches pour prouver la filiation : acte d’état-civil, acte de naissance, acte de notoriété, et bien d’autres.

A lire en complément : Auto-entrepreneur : ce qui a changé en 2016

Privilégier les droits pour le test de paternité

Il est de votre devoir de connaître la procédure à suivre pour réussir une demande de filiation biologique. La mère dispose d’un droit total pour effectuer le test. L’enfant mineur n’a aucun droit de décision jusqu’à ce qu’il soit majeur et bénéficiera de l’avantage absolu pour se renseigner grâce au test paternité. À ce moment, il aura le pouvoir de mettre en action une recherche de paternité jusqu’à 28 ans. Lors du test, le lien de filiation peut être accordé ou amené à une action de contestation par les personnes concernées : père et mère, l’enfant à sa majorité, ou la filiation légitime. Le paternel a, pour sa part, la liberté d’accepter ou de refuser de reconnaître le test.

Les aides financières ou subsides seront accordés selon le résultat obtenu de la procédure. Cependant, la demande d’un test de paternité peut être soumise dans le but d’effectuer des examens sur des personnes décédées.

La procédure obligatoire pour effectuer un test de paternité

Certaines obligations mettent en avant la possibilité de mieux passer la procédure de test de paternité. Il existe certains cas qui avantagent le test de paternité sans procédure judiciaire, donc aucune valeur juridique ne sera réglementaire.

Les étapes obligatoires pour un test de paternité

Pour permettre le suivi correct de votre demande, vous devez suivre quelques étapes :

  • Obtenir le consentement de la personne principale concernée sur laquelle le test va être effectué
  • Procéder à une déposition en réalisant une demande auprès du Juge du Tribunal de Grande Instance
  • Obtenir le témoignage et l’accord des personnes affiliées concernées
  • Présenter des analyses effectuées par un laboratoire validé par le Conseil d’État

Le demandeur est généralement soutenu par l’assistance d’un avocat qui pourra établir toutes les preuves nécessaires pour le test de paternité.

Les cas particuliers

Le test de paternité sans procédure judiciaire est effectué dans des cas particuliers. Le résultat ne bénéficie pas cependant des valeurs juridiques si l’affaire est présentée au Tribunal. Tous les documents seront donc considérés comme invalides, et le demandeur devra recommencer une démarche, mais en suivant des procédés légaux. D’autre part, il y a également le test de paternité prénatal dont le résultat n’est pas toujours valide. Il détermine mieux la preuve de reconnaissance à la naissance d’un enfant.

Actualités