L’étiquetage alimentaire : une mine d’informations pour le consommateur

L’étiquette apposée sur les aliments emballés est bien plus qu’une simple étiquette. Elle constitue une mine d’informations pour le consommateur soucieux de faire des choix éclairés lors de ses achats. Vous trouverez des détails sur les composants, les modes d’utilisation ou encore les dates de péremption.

Les informations obligatoires

Tout emballage ou contenant alimentaire doit comporter certaines mentions obligatoires fixées par la réglementation. Celles-ci permettent d’assurer la traçabilité du produit et la protection du consommateur.

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Parmi ces informations obligatoires, vous retrouvez la dénomination de vente du produit. Celle-ci doit être claire et non trompeuse pour permettre aux consommateurs d’identifier précisément le produit présenté. La dénomination doit, par exemple, mentionner si le produit est : 

  • cuisiné ; 
  • transformé ; 
  • mélangé avec d’autres ingrédients.

La liste quantitative et qualitative des ingrédients est également obligatoire. Les ingrédients sont classés par ordre décroissant de poids une fois le produit final obtenu. Cette mention permet au consommateur de savoir exactement quels ingrédients entrent dans la composition du produit.

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La date de durabilité minimale ou date limite de consommation est également obligatoire. Elle garantit au consommateur de disposer d’un délai pour consommer le produit dans des conditions optimales de sécurité et de qualité. Cette date varie selon la nature des aliments.

Le nom ou la raison sociale ainsi que l’adresse du fabricant, conditionneur ou importateur du produit doivent impérativement figurer sur l’étiquetage. Ces informations sont essentielles afin d’assurer la traçabilité du produit en cas de rappel ou de retrait du marché. Pour plus de renseignements, vous pouvez voir les étiquettes alimentaire de ce site de vente spécialisé.

Les allergènes et substances à déclaration obligatoire

Depuis 2005, le règlement européen (UE) n°1169/2011 impose aux fabricants de déclarer la présence potentielle de 14 allergènes alimentaires courants dans leurs produits. Cette obligation vise à protéger les personnes souffrant d’allergies ou d’intolérances alimentaires. Elles peuvent ainsi faire des choix éclairés lors de leurs achats.

Les 14 allergènes qui doivent impérativement être mentionnés sont :

  • Céréales contenant du gluten ;
  • Crustacés ;
  • Œufs ;
  • Poissons ;
  • Arachides ;
  • Soja ;
  • Lait ;
  • Fruits à coque ;
  • Sésame ;
  • Moutarde ;
  • Sulfites (supérieure à 10 mg/kg ou 10 mg/l);
  • Céleri ;
  • Mollusques.

La présence, même à l’état de traces, de l’un de ces allergènes doit être soulignée ou précisée en caractères gras dans la liste des ingrédients. Le fabricant doit également veiller à fournir cette information de manière claire et lisible sur l’emballage du produit.

Ce dispositif vise à sécuriser au maximum la consommation des personnes souffrant d’allergies alimentaires, dont les réactions peuvent parfois être gravissimes. Il contribue ainsi à une alimentation plus sûre et inclusive pour tous.

Les teneurs nutritionnelles

Depuis 2016, la déclaration nutritionnelle est devenue obligatoire en France pour tous les aliments emballés. Elle fournit au consommateur des informations précieuses sur la composition nutritionnelle du produit.

On y retrouve ainsi la valeur énergétique (en kcal ou kJ), les teneurs en matières grasses, en acides gras saturés, en glucides, en sucres, en protéines et en sel. Pour certains aliments comme les boissons, d’autres informations complémentaires peuvent être requises.

Ces informations nutritionnelles permettent à chacun de faire ses choix en connaissance de cause selon ses besoins ou contraintes diététiques. Elles favorisent également l’équilibre alimentaire recommandé par les nutritionnistes.

Les mentions volontaires

Au-delà des mentions légales, les fabricants ont généralement tendance à communiquer de plus en plus d’informations sur l’étiquette, de manière volontaire. Ces indications sont souvent le reflet des attentes croissantes des consommateurs.

On retrouve ainsi fréquemment des informations utiles sur : 

  • le mode de production (agriculture biologique, label rouge, etc.) ; 
  • l’origine et la traçabilité des ingrédients ; 
  • la composition exacte pour les produits dits « bruts » ; 
  • les recettes pour les plats préparés.

Certaines entreprises indiquent également des informations nutritionnelles complémentaires. Cela concerne les teneurs en vitamines, en minéraux, en oméga 3, en fibres ainsi qu’en sucres lents/rapides.

Les allégations environnementales (emballage recyclable, empreinte carbone) ou sociales (commerce équitable, agriculture familiale soutenue) se développent aussi.

Des logos et des labels facilitateurs

Pour faciliter la compréhension de l’étiquette par le consommateur, des logos normalisés sont de plus en plus utilisés. Ils permettent de repérer rapidement certaines caractéristiques ou certifications du produit. Le Nutri-Score, apposé depuis 2017, classe les aliments de A à E selon leur qualité nutritionnelle. Il favorise une alimentation équilibrée en un coup d’œil.

Des logos comme le bio, le label rouge ou l’agriculture raisonnée garantissent des modes de production respectueux de l’environnement et/ou du bien-être animal. D’autres labels comme « sans OGM », « zéro résidu de pesticides » ou « commerce équitable » rassurent sur des questionnements sociétaux.

L’étiquette alimentaire, un outil au service du consommateur et de la transparence alimentaire. En informant de manière complète et fiable, elle favorise des choix plus responsables et éclairés au moment de l’acte d’achat.

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