Zoom sur le packaging d’e-liquide

Les produits de vape sont aussi concernés par la Directive européenne sur les Produits du Tabac ou la TPD. Cette directive fixe des règles en rapport à la fabrication, à la présentation et à la vente des produits. Les fabricants d’e-liquide, même s’ils veulent se démarquer de la concurrence, ne peuvent pas se permettre de concevoir leur packaging comme bon leur semble. Dans cet article, revoyons les règles imposées par la TPD pour le packaging des e-liquides.

Les caractéristiques de l’e-liquide selon la TPD

Si vous comptez commercialiser de l’e-liquide nicotiné, le flacon dans lequel il va se retrouver ne doit pas faire plus de 10 ml. Pour le cas des réservoirs jetables et des cartouches préremplies, leur contenance est limitée à 2 ml. Cette solution de vape doit également avoir une teneur en nicotine inférieure ou égale à 20 mg/ml.

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Si on en revient au flacon, vous ne pouvez pas non plus prendre n’importe quel flacon de 10 ml, et ce, même si vous avez un budget limité pour le packaging. Ce flacon doit comprendre un dispositif de sûreté inviolable et doit être protégé contre les fuites et le bris. Pour que la praticité du flacon, il serait judicieux que le fabricant intègre à celui-ci un embout fin et éventuellement un dispositif de compte-gouttes.

Pour les solutions non nicotinées, elles peuvent être commercialisées dans de plus grands contenants, et même dans des contenants de 500 ml. Pour le côté pratique, pensez à fournir un flacon d’une plus grande contenance pour qu’il puisse directement y ajouter la base ou le booster de nicotine.

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Les mentions sur le flacon

Sur le flacon, le fabricant doit mentionner plusieurs informations. Oui, l’étiquette e liquide va être bien fournie, car elle ne va pas uniquement comporter le logo de votre marque. Le fabricant doit indiquer le nom du e-liquide. Vous l’avez peut-être remarqué, mais sur le flacon d’e-liquide, on ne retrouve pas le mot « tabac », ni aucun autre terme faisant référence au tabac. C’est une des règles imposées par la TPD. C’est pour cette raison que certains fabricants utilisent le terme « Classic » comme dans l’expression « Classic Blond » pour évoquer le tabac blond.

En plus du nom d’e-liquide, l’étiquette doit comporter la contenance du flacon, le dosage de nicotine et la quantité diffusée par la dose, le numéro de lot ainsi que le taux de PV/VG et éventuellement la composition de la solution. Pour rassurer le consommateur, vous pouvez rajouter la date limite d’utilisation optimale et la provenance du produit.

Pour les produits destinés au marché français, la liste des informations sur l’étiquette du e-liquide s’allonge. Ces e-liquides doivent en effet se plier aux préconisations de la DGCCRF, car on a ici un produit alimentaire considéré comme dangereux et toxique. Le fabricant doit alors mettre sur le flacon des pictogrammes et signalisations rappelant que le produit est nocif ou toxique en cas d’ingestion. Une petite image rappelant que la solution doit être tenue hors de portée des enfants et des animaux ou encore que c’est un produit qui ne peut être utilisé qu’avec des cigarettes électroniques ne serait pas de trop.

Pour démontrer la transparence de la conception du e-liquide aux consommateurs, vous devez leur fournir le maximum d’informations. Pour pouvoir inscrire tout ceci sur le petit flacon de 10 ml, vous pouvez utiliser une étiquette adhésive en recto-verso. Cette étiquette est imprimée des deux côtés, mais vous l’avez compris : elle ne sera adaptée que si la solution de vape est transparente.

L’emballage du e-liquide

Pour bien présenter votre produit, vous pouvez mettre le flacon dans une petite boîte en carton. Il serait d’ailleurs judicieux de concevoir cet emballage, car vous devez livrer avec la fiole une notice d’utilisation. Cette dernière trouvera très bien sa place dans la petite boîte. Si vous avez plus de liberté dans la conception du carton, c’est la notice, elle, qui devra comporter un certain nombre d’informations. Vous devez clairement indiquer ;

  • Les consignes d’utilisation et de stockage de la solution de vape,
  • Les contre-indications et les effets indésirables pour le vapoteur et les personnes qui l’entourent,
  • Les avertissements pour les groupes à risques spécifiques,
  • L’effet de dépendance et la toxicité,
  • Les informations sur le fabricant et/ou l’importateur.

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